Chute de cheveux chez la femme : causes et solutions naturelles

Personne n’avoue volontiers la peur de retrouver des mèches entières dans la brosse. Voir ses cheveux s’amenuiser, jour après jour, peut vite devenir une obsession silencieuse. Avant toute chose, il s’agit d’identifier ce qui se trame derrière cette chute, puis d’agir avec méthode.

Identifier l’origine de la chute de cheveux chez les femmes

Les raisons qui fragilisent la chevelure ne manquent pas. La génétique joue son rôle, mais le mode de vie, l’alimentation ou les bouleversements de santé pèsent autant dans la balance. Impossible de généraliser : chaque femme a son propre terrain capillaire, comme pour la peau. Rester attentive à la moindre modification devient alors une vraie priorité. Le terme médical utilisé pour désigner cette perte, c’est l’alopécie. Elle peut être de courte durée ou s’installer plus durablement.

Chute de cheveux saisonnière et modes de vie

Lorsque les feuilles tombent, les cheveux suivent parfois le même mouvement. À l’automne, faute de lumière et de soleil, la chevelure se retrouve en déficit de vitamines A et B. La croissance capillaire ralentit, et la perte quotidienne peut paraître impressionnante. Pourtant, perdre une centaine de cheveux par jour reste dans la norme.

Autre situation fréquente, les régimes restrictifs ou les pertes de poids rapides. Les carences qui en résultent fragilisent le cuir chevelu. À cela s’ajoutent les mauvais gestes répétés : fer à lisser, sèche-cheveux, brushing à outrance. Heureusement, dans la majorité de ces cas, il suffit de modifier certaines habitudes pour voir la situation s’améliorer.

Quand les hormones s’en mêlent

Certains bouleversements hormonaux rendent la chute de cheveux bien plus difficile à enrayer. Grossesse, accouchement, ménopause : le cheveu réagit à ces tempêtes intérieures.

Pendant la grossesse, la chevelure gagne en densité et en éclat sous l’effet des oestrogènes. Après l’accouchement, c’est souvent la douche froide : en un mois, la perte peut être massive. Dans les cas de ce que l’on appelle l’alopécie post-partum, jusqu’à 30% de la masse capillaire peut disparaître. Et la ménopause n’épargne pas non plus : avec la chute des oestrogènes de près de 80%, contre une baisse beaucoup plus modérée des androgènes, certaines femmes voient leurs cheveux s’affiner, voire s’éclaircir de façon nette.

Chimiothérapie : un impact radical

Face à certains traitements lourds, comme la chimiothérapie, la chute de cheveux devient une réalité brutale. Les médicaments visent les cellules qui se divisent rapidement, or celles du bulbe pileux sont particulièrement actives. Résultat : la chevelure, mais aussi les cils et les sourcils, tombent généralement au fil des séances.

La radiothérapie, lorsqu’elle cible le cuir chevelu, peut également entraîner une perte capillaire qui ne reviendra pas toujours. Tout dépend de la dose de rayons reçue et de la zone traitée.

tricopigmentation

Cheveux clairsemés : la tricopigmentation, une option concrète

Dans certains cas, un traitement adapté ne suffit pas à restaurer la densité capillaire. Parfois, le temps a joué contre la repousse, ou la racine a définitivement renoncé. Reste alors une alternative peu connue : la tricopigmentation.

Quand la perte de cheveux ne se comble plus naturellement, une technique innovante s’impose : la tricopigmentation. Cette méthode, aussi appelée micropigmentation du cuir chevelu, masque les zones dégarnies à l’aide de pigments biorésorbables. On pourrait la comparer à un tatouage semi-permanent, mais son objectif est d’offrir un rendu naturel et discret, que ce soit pour les cheveux, les sourcils ou même les cils.

Dans la région lyonnaise, Jennifer Glomaud s’est fait un nom en proposant cette solution brevetée. Les résultats parlent d’eux-mêmes : la technique redonne confiance et atténue durablement le mal-être causé par une chevelure clairsemée.

pratique de la tricopigmentation

Rétablir le volume capillaire : méthode et déroulement

Pour garantir un résultat fiable, le cabinet de Jennifer Glomaud applique la technique brevetée « Orsini et Belfatto ».

Voici comment se déroule concrètement une séance de tricopigmentation :

  • Des aiguilles stériles, à usage unique, sont employées pour chaque client, puis éliminées après l’intervention.
  • Le dermographe, un appareil piloté par ordinateur, ajuste la fréquence des aiguilles à la fraction de seconde près, garantissant précision et sécurité.
  • Selon la surface à traiter, une séance dure de 2 à 6 heures, et il faut parfois prévoir entre une et trois séances pour un résultat optimal.

Côté pigments, la praticienne utilise la gamme médicale « Cromaderm », reconnue pour sa stabilité et son rendu naturel dans le temps. Ces pigments bio-absorbables assurent une couleur durable et un effet réaliste après cicatrisation.

S’en remettre à une professionnelle chevronnée, réputée pour son sérieux, c’est s’offrir une chance de tourner la page de la perte de cheveux. Dans ce parcours parfois semé de doutes, la tricopigmentation s’impose comme une réponse concrète et rassurante pour retrouver confiance au quotidien.

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